Nous posons comme préalable que le conventionnement est un soutien à la démarche globale d'une équipe artistique, prenant en compte l'ensemble du travail : création, diffusion, infusion, transmission. Le conventionnement implique le développement du projet de la compagnie et la plupart du temps une évolution de sa structure salariale. Celui-ci ne peut en aucun cas être confondu avec l’Aide à la structuration d’une durée de 2 ans (cf. ci-après).
De nombreuses structures indépendantes développent une activité d’infusion artistique sur des territoires, favorisant des dispositifs de création, de diffusion et de médiation innovants, une relation de proximité aux habitants, des circuits courts, susceptibles de produire des formes artistiques spécifiques in situ, participatives (ou pas) hors du système de production-diffusion habituel.
Nous revendiquons la nécessité de créer et développer des « Conventions d'infusion territoriale » afin de soutenir et de sécuriser dans la durée ces projets.
La possibilité d’une durée du conventionnement négociée afin d’être mieux adaptée au projet artistique en s’étendant de 3 à 5 ans, renouvelable.
L’accompagnement des déconventionnements, par une phase de sortie de conventionnement sur 2 ans.
Un montant-plancher de 50.000 € annuels (montant 2021), indexé sur l’inflation.
Un montant prenant en compte la spécificité du projet artistique sur le territoire, la masse salariale de l'équipe mobilisée pour l'ensemble des actions (création, ateliers, etc...).
En complément, nous ajoutons des préconisations spécifiques :
Le cadre réglementaire du conventionnement ne peut exiger plus d’une création pendant la durée de la convention.
Un cahier des charges adapté au territoire et au projet, en lien avec les différents acteurs (villes, communautés de communes, départements, région et DRAC).
Le cadre réglementaire du conventionnement ne peut exiger plus d’une création pendant la durée de la convention, afin de favoriser l'ancrage et la qualité de ce travail de création dans le territoire.
Afin de faciliter la concertation lors de l’évaluation des projets, il serait souhaitable qu’un maximum de membres de la commission d'expertise ait pu rencontrer auparavant, de manière formelle ou informelle, chaque compagnie candidate.