<aside> ▶️ Nous savons que dans les années à venir les compagnies vont avoir besoin de montrer leurs spectacles, alors même que la diffusion est ‘saturée’ par les reports. Grâce à ces chapiteaux, nous avons la capacité de mettre en œuvre sans délai une centaine de salles de spectacle sur tous les territoires. Ces salles peuvent accueillir des spectacles pour les montrer au public. Elles peuvent également accueillir des résidences pour que les équipes artistiques puissent continuer à travailler alors que les plateaux des théâtres seront occupés par la diffusion.
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Ces propositions peuvent oeuvrer en complément des aides à l'autodiffusion (cf garantie au déficit), des aides EAC, etc...
Favoriser la diffusion : un dispositif de garantie au déficit
L'objectif est de permettre aux équipes artistiques de travailler, a minima pour des temps de résidences et dès que possible pour des représentations, en ne subissant pas l'engorgement des plateaux "habituels".
Nous avons des outils fait pour cela que nous pouvons implanter partout : des chapiteaux (et structures itinérantes).
Plutôt que de déplacer le public, déplaçons les œuvres.
Le chapiteau permet d'attirer de nouveaux publics (moins intimidés que face à l'institution culturelle). Il permet une grande diversité de scénographies (le public autour du plateau, en face, au-dessus, en dessous...).
Si le chapiteau est bien sûr associé au cirque, il peut tout aussi bien accueillir du théâtre, de la danse, de la musique, de la marionnette et à peu près tout ce qu'on veut.
Le coût du chapiteau est modeste et a un coût écologique très modéré : le terrain d'implantation est ensuite rendu à son état initial, il n'est chauffé que lorsqu'on travaille sous la toile...
Lors des implantations longues, des projets connexes pourront être associés : accueil une école de cirque ou de danse, partenariat avec des associations locales, des expositions...
Pour implanter 100 chapiteaux sur le territoire (en moyenne 1 par département), un dispositif de 5 millions d'€uros annuel permet de couvrir les coûts de montage et démontage.
Les coûts des résidences et des représentations seront pris en charge via des dispositifs généraux (cf. "Proposition Plan massif d'Aide à la Résidence").
Pour compléter le dispositif, les collectivités territoriales devront s'engager à mettre à disposition à titre gracieux le terrain d'accueil du chapiteau, du campement qui y est lié (caravanes...) et des fluides (eau, électricité, chauffage au mazout ou au bois).
Un tel dispositif, bien qu'économiquement modeste, permet de répondre à une nouvelle ambition politique : mettre l'artistique au centre.
De la politique culturelle bien sûr mais aussi des territoires.
Les gens habitent plus dans les centres villes mais dans les périphéries ? Amenons leur les lieux de culture.
Ils sont en milieu rural ? Pas de problème. On arrive !